Depuis lors, le GIEC a établi cinq rapports d’évaluation multivolumes, accessibles depuis l’onglet Rapports. Il a entamé son sixième cycle d’évaluation.
Le GIEC et l’ex-Vice-Président des États-Unis d’Amérique, Al Gore, ont reçu le Prix Nobel de la paix en 2007 pour leurs contributions dans le domaine des changements climatiques.
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Le Secrétariat du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été informé d’activités pour lesquelles le GIEC apporte les précisions suivantes :
Le GIEC spécifie et souligne que les “GIEC des Pays de la Loire” et le “GIEC-normand” ne sont d’aucune manière affiliés ou liés au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (ou Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) en anglais) ni n’en sont des représentants dûment habilités. Ni le “GIEC des Pays de la Loire” ni le “GIEC normand” ne sont habilités pour la traduction, la distribution ou la synthèse officielles des documents ou publications du GIEC. De plus, aucune des publications du “GIEC des Pays de la Loire” et du “GIEC normand” n’est une publication officielle du GIEC ni n’est soumise à son processus formel de révision. |
Au cours de ce cycle, le Groupe d’experts a établi à ce jour trois rapports spéciaux et un rapport méthodologique sur les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. Il travaille actuellement au sixième Rapport d’évaluation.
À sa quarante-troisième session, en avril 2016, le GIEC est convenu que le rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation serait achevé en 2022, à temps pour le premier bilan mondial prévu au titre de la CCNUCC. Il s’agira pour les pays d’évaluer les progrès accomplis en vue de réaliser leur objectif qui est de contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2 °C, tout en poursuivant l’action menée pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C. Les contributions des trois groupes de travail seront prêtes en 2021/2022.
Principaux liens
Outre les rapports d’évaluation, le GIEC publie des rapports spéciaux sur des thèmes précis comme les catastrophes et les phénomènes extrêmes, les énergies renouvelables, les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C et les profils connexes d’évolution des émissions, l’océan et la cryosphère et l’utilisation des terres. On peut les consulter sous la rubrique Rapports.
Durant le sixième cycle d’évaluation, entre octobre 2018 et septembre 2019, le GIEC a apporté la touche finale à trois rapports spéciaux.
Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels et les profils connexes d’évolution des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans le contexte du renforcement de la riposte mondiale au changement climatique, du développement durable et de la lutte contre la pauvreté (SR15).
Ce rapport a été examiné par le Groupe d’experts lors de sa 48ème session (Incheon, République de Corée, octobre 2018).
Résumé à l’intention des décideurs Résumé à l’intention des décideurs, Résumé technique et Foire aux questions Rapport complet (disponible en anglais seulement) Vidéo complète (disponible en anglais seulement) |
Rapport spécial du GIEC sur le changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres.
Ce rapport a été examiné par le GIEC lors de sa 50ème session (Genève, août 2019).
Résumé à l’intention des décideurs Résumé technique (disponible en anglais seulement) Rapport complet (disponible en anglais seulement) Vidéo complète (disponible en anglais seulement) |
Ce rapport a été examiné par le Groupe d’experts lors de sa 51ème session (Principauté de Monaco, septembre 2019).
Résumé à l’intention des décideurs Résumé technique (disponible en anglais, bientôt dans les autres langues) Rapport complet (disponible en anglais seulement) Bande-annonce vidéo (disponible en anglais seulement) Vidéo complète (disponible en anglais seulement) |
Vous trouverez ici d’autres renseignements sur les autres rapports spéciaux du GIEC
Le GIEC élabore aussi des méthodologies et des lignes directrices pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre par l’entremise de l’Équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre. Il s’agit d’aider les Parties à la CCNUCC et son Protocole de Kyoto à dresser des inventaires nationaux des émissions de gaz à effet de serre, par source, et des piégeages, par puits. La dernière publication de grande portée a été les Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre.
À sa 43ème session, en avril 2016, le GIEC a décidé de réviser l’édition 2006 des Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serres et d’élaborer un rapport méthodologique pour actualiser et compléter ces lignes directrices. Il en a résulté l’édition révisée de 2019, rapport méthodologique qui sera utilisé conjointement avec l’édition 2006 des Lignes directrices du GIEC.
Ce rapport méthodologique a été par le Groupe d’experts lors de sa 49ème session (Kyoto, Japon, mai 2019).
L’Équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre a produit deux séries de directives qui ont été adoptées et acceptées par le GIEC lors de sa 37ème session organisée du 14 au 18 octobre 2013:
Ces directives complémentaires ont été établies à l’invitation de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique relevant de la CCNUCC, pour les premières, et de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto, pour les secondes.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site Web de l’Équipe spéciale (en anglais).
Cette équipe est censée fournir au Centre de diffusion de données (CDD) des indications sur la conservation, la traçabilité, la stabilité, la disponibilité et la transparence des données et des scénarios afférents aux rapports du GIEC. De concert avec le CDD, elle s’emploie à faciliter l’accès aux données et scénarios relatifs au changement climatique ainsi que leur utilisation systématique à l’appui du programme de travail du GIEC.
L’Équipe spéciale pour les données servant aux évaluations du changement climatique remplace l’Équipe spéciale pour les données et les scénarios servant à l’analyse du climat et de ses incidences (TGICA), qui avait pour mandat de faciliter la diffusion et l’utilisation de données et de scénarios relatifs au changement climatique pour favoriser la recherche et l’échange d’informations entre les trois groupes de travail du GIEC.
À sa 47ème session (13–16 mars 2018), le GIEC a adopté la décision IPCC-XLVII-9 par laquelle l’Équipe spéciale pour les données et les scénarios servant à l’analyse du climat et de ses incidences a été renommée Équipe spéciale pour les données servant aux évaluations du changement climatique et s’est vu confier un nouveau mandat, tandis qu’étaient adoptées des orientations relatives au CDD.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la page Web de l’Équipe spéciale (anglais).
Pour en savoir plus sur les sessions du GIEC, les réunions du Bureau et les réunions du comité exécutif, on pourra se reporter à la section relative à la documentation.
Pour obtenir le calendrier complet des réunions du GIEC et d’autres dates importantes, veuillez consulter le Calendrier Réunions.
En ce qui concerne les communiqués de presse du GIEC, les annonces aux médias et autres déclarations et documents d’information, veuillez consulter la rubrique Nouvelles.
Pour les exposés et allocutions prononcés lors de diverses activités de sensibilisation du GIEC dans le monde, veuillez consulter le Calendrier Sensibilisation.
Pour obtenir des informations sur le Programme de bourses du GIEC, veuillez consulter la rubrique consacrée aux Bourses d’études.
Note: Certains liens mènent le lecteur à des documents de langue anglaise où aucune version traduite n’est proposée.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est le principal organe international chargé d’évaluer le changement climatique. Il a été créé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) pour fournir au monde une vision scientifique claire de l’état actuel des connaissances en matière de changements climatiques et de leur incidence potentielle sur l’environnement et la sphère socio-économique. La même année, l’Assemblée générale des Nations Unies approuvait cette initiative de l’OMM et du PNUE.
Le GIEC est un organe scientifique. Il a pour mission d’examiner et évaluer les données scientifiques, techniques et socio-économiques les plus récentes publiées dans le monde et utile à la compréhension des changements climatiques. Il n’est pas chargé de conduire des travaux de recherche, ni de suivre l’évolution des données ou paramètres climatologiques.
Le GIEC est un organisme intergouvernemental. Ouvert à tous les pays Membres de l’Organisation des Nations Unies et de l’OMM, il compte lui-même actuellement 195 pays Membres. Il se réunit au moins une fois une fois par an dans le cadre de sessions plénières auxquelles sont représentés les gouvernements et lors desquelles sont prises les grandes décisions relatives au programme de travail du Groupe d’experts et sont élus les membres et le président du Bureau. Les représentants des gouvernements participent aussi à la détermination des grandes lignes des rapports, à la désignation des auteurs et au processus d’examen, et acceptent, adoptent et approuvent les rapports lors des sessions plénières.
De par sa nature scientifique et intergouvernementale, le GIEC est en mesure d’offrir des ressources uniques aux décideurs en matière d’information scientifique rigoureuse et équilibrée. En souscrivant aux rapports du GIEC, les gouvernements reconnaissent la légitimité de leur contenu scientifique. Les travaux de l’organisation se veulent, par conséquent, utiles pour la prise de décision, mais sans intention de dicter l’action à engager.
Des milliers de scientifiques du monde entier contribuent aux travaux du GIEC sur une base volontaire, à titre d’auteurs, de collaborateurs et d’examinateurs. Aucun d’eux n’est rémunéré par le Groupe d’experts.
Le Groupe d’experts prend ses grandes décisions lors d’assemblées plénières regroupant des représentants gouvernementaux. Un secrétariat est chargé d’appuyer ses activités.
Le GIEC se compose actuellement de trois groupes de travail et d’une équipe spéciale. Ceux-ci sont appuyés par des unités d’appui technique.
Le Groupe de travail I se charge des éléments scientifiques de l’évolution du climat, le Groupe de travail II des conséquences, de l’adaptation et de la vulnérabilité, et le Groupe de travail III de l’atténuation du changement climatique. Les groupes de travail se réunissent en assemblées plénières auxquelles participent des représentants gouvernementaux. Le principal objectif de l’Équipe spéciale pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre est de mettre au point et d’affiner des méthodes de calcul et de compte rendu des émissions et absorptions de gaz à effet de serre à l’échelle nationale.
Outre les groupes de travail et l’équipe spéciale, d’autres équipes et groupes directeurs peuvent être mis sur pied pour une période plus ou moins longue en vue d’étudier certains sujets ou questions. Un exemple est l’Équipe spéciale pour les données servant aux évaluations du changement climatique.
Pour de plus amples informations sur le GIEC et son mode de fonctionnement, veuillez consulter les pages qui figurent sous la rubrique About (en anglais).
Fiches d’information
Les travaux du GIEC se fondent sur une série de principes et de procédures claires pour toutes les principales activités de l’organisation. Ces procédés et procédures sont constamment révisés et actualisés, afin de garantir leur efficacité, leur transparence et leur fiabilité en toutes circonstances. Pour connaître les dernières modifications apportées aux procédures du GIEC et prendre connaissance des informations connexes, voir Révision des procédés et procédures (anglais), qui couvre tous les changements approuvés par le Groupe d’experts au cours de la période 2010–2012.
Le document «Principes régissant les travaux du GIEC» établit le rôle du GIEC, son organisation, la façon d’y contribuer et ses principales procédures, stipulant que le Groupe d’experts doit agir sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective.
Les appendices suivants aux «Principes régissant les travaux du GIEC» décrivent en détail les règles et procédures:
[Le GIEC, lors de sa 52ème session, devrait examiner une version révisée des « Principes régissant les travaux du GIEC »] .
Il comprend: Annexe 1 – Rôle des auteurs principaux, auteurs coordonnateurs principaux, auteurs collaborateurs, examinateurs et éditeurs-réviseurs des rapports du GIEC et rôle des agents de liaison gouvernementaux; Annexe 2 – Procédure applicable à l’utilisation de la littérature dans les rapports du GIEC; Annexe 3 – Protocole du GIEC destiné à limiter les risques d’erreur dans les rapports d’évaluation, les rapports de synthèse, les rapports spéciaux et les rapports méthodologiques du GIEC.
Présente les procédures financières du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (notes explicatives correspondantes) (document disponible en anglais uniquement)
Afin d’établir les priorités et d’orienter les décisions concernant la préparation éventuelle de rapports spéciaux, de rapports méthodologiques et de documents techniques, le GIEC a adopté le Cadre de décision et critères pour les rapports spéciaux, les rapports méthodologiques et les documents techniques. Il possède également une Politique en matière de conflit d’intérêts, une Politique et procédures appliquées par le GIEC pour l’octroi du statut d’observateur à des organisations et une Stratégie de communication.
Comment le GIEC établit ses rapports: